Amélie


Préparatifs
25 novembre 2013, 1 h 22 min
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Après de très jolis mariages en 2012, et bientôt dix ans ensemble avec mon Bruno, l’idée de nous marier nous aussi, a petit à petit fait son chemin. Le 1er Juin, date de nos premiers émois, cachés derrière la haie à Granchette, en 2003, tombe cette année un samedi. Et si nous sautions le pas ?

Oui mais alors un petit truc, sympa, à notre façon, et à la maison à Granchette … Pas de prise de tête. Préparatifs oui, mais pas trop.

Ca c’est au début, car rapidement, il faut se rendre à l’évidence, difficile de faire du bricolage :

La date d’abord … alors que nous annonçons la bonne nouvelle à Charline, qui sera l’une de mes témoins, elle nous annonce qu’elle attend également un heureux évènement, dont le terme est prévu tout début Juin … Super, mais que faisons nous pour la date ? Oh, et puis après tout c’est nos dix ans, nous décidons de parier pour que le petit bout de choux reste bien au chaud jusqu’au bout !

– La liste d’invités : pas grand monde, une petite cinquantaine maxi … Nous devons vite nous rendre à l’évidence, en se limitant à notre premier cercle, nous arrivons très rapidement à une centaine d’invités. Pas envie de choisir, bon ben …. nous serons un peu plus nombreux !

– Quid du lieu du coup : nous imaginions de grandes tables dans la cours à Granchette, et la grange en replis si la météo nous jouait un mauvais tour. Pour une centaine de personnes, ca va être compliqué … nous investiguons donc une tente. Même problématique pour la petite chapelle de Granchette : même en serrant tout le monde, maxi soixante personne, elle me paraissait beaucoup plus grande dans mes souvenirs d’enfant ! Nous irons donc un peu plus loin, jusque Sainte-Colombe 🙂

– Le traiteur : nous imaginions avant tout des produits du terroir, la Bourgogne et ses plaisirs, comme nous les aimons : simple et généreux. Nous imaginions mixer traiteur et fait maison, mais nous devons rapidement nous rendre à l’évidence, si nous ne souhaitons pas passer notre journée en cuisine, il va falloir faire faire un peu plus … Heureusement, nous rencontrons Laurent et sa cuisine à la fois fine et généreuse, qui comprendra à merveille nos envies !

– Les faires-part, le thème, la déco … Une évidence encore : Granchette, Charmoy, champêtre, terroir … nous partons donc sur épi de blé (mon Bruno, terrien et solide) et coquelicot (moi, un pey plus tête en l’air et folette), vert tendre et rouge … de saison début Juin, c’est parti !

– La robe, pas de rêve de princesse de mon côté, j’étais donc partie sur l’idée de la faire moi même, et pourquoi pas rouge et courte ? J’ai même fait quelques croquis au Bénin !

Je comprends cependant rapidement que Bruno imagine plutôt une vraie belle robe blanche et longue … Pas question d’avoir l’air d’une meringue. Sachant qu’il ne nous reste que 6 mois avant le jour J, et que Charline ne se sent pas de gérer la couture en parallèle de la grossesse, je dois me rendre à l’évidence et adopter une approche un peu plus classique : c’est parti pour les essayages ! Merci à mes témoins, maman et Marie-Paz, grâce à leurs patience, nous finissons par trouver un modèle qui fait l’unanimité, et elle sera même prête juste à temps (je l’ai en effet récupéré 6 jours avant le mariage !).

Nous voici donc en février, rien n’est arrêté sauf la robe, mais nous savons ce que nous voulons. Il n’y a plus qu’à, nous nous marrions dans 3 mois ! C’est parti pour une jolie aventure familiale et amicale 🙂